L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a annoncé la liste préliminaire des candidats répondant aux conditions légales pour la présidentielle 2024. Découvrez qui sont les trois finalistes.
La liste préliminaire des candidats à la présidentielle 2024
L’Autorité nationale indépendante des élections (ANIE) a publié ce jeudi la liste préliminaire des candidats à l’élection présidentielle prévue pour le 7 septembre. Après un examen minutieux des dossiers, seuls trois candidats ont été retenus, conformément aux conditions légales en vigueur. Les candidats validés sont M. Abdelali Hassani Cherif, M. Youcef Aouchiche, et M. Abdelmadjid Tebboune.
Sur un total de 16 personnalités politiques ayant soumis leur candidature, l’ANIE, sous la présidence de Mohamed Chorfi, a validé uniquement les dossiers de ces trois candidats. M. Abdelali Hassani Cherif représente le Mouvement de la société pour la paix, M. Youcef Aouchiche est affilié au Front des forces socialistes, et M. Abdelmadjid Tebboune est également en lice pour cette élection cruciale.
Présidentielle 2024 : Rejets et recours possibles
L’ANIE a rejeté les candidatures de 13 autres aspirants à la présidence, parmi lesquels figurent Zoubida Assoul, Belkacem Sahli, Tarek Zeghdoud, El-Ayadi Belabbès, Salem Chaâbi, Abdelhakim Hamadi, Raouf Aieb, Ahmed Gouraya, Slimane Bouaâmrioune, Saida Neghza, Kamel Habbal, Amar Chakkar et Hicham Baba-Ahmed. Selon Mohamed Chorfi, les dossiers de ces candidats n’ont pas satisfait les critères légaux requis, sans pour autant fournir de détails supplémentaires. Conformément à la loi, ces candidats ont un délai de 48 heures pour faire appel de cette décision auprès de la Cour Constitutionnelle.
En termes de parrainages, M. Abdelmadjid Tebboune a présenté un dossier contenant 482 533 parrainages, tandis que M. Abdelali Hassani Cherif en a soumis 87 586 et M. Youcef Aouchiche 1 250. La présélection des candidats pour la présidentielle 2024 marque une étape clé dans le processus électoral en Algérie. Les trois candidats retenus vont désormais intensifier leurs campagnes pour convaincre l’électorat. Les candidats rejetés ont une opportunité limitée pour faire appel et tenter de réintégrer la course à la présidence.