Algérie — Le Maroc a su s’imposer comme une référence en matière d’organisation des compétitions de football à l’échelle africaine, voire mondiale. Sous la direction de Mohammed V, le pays a réussi à construire une solide réputation dans la gestion et la mise en œuvre d’événements sportifs de grande envergure. Cependant, malgré les succès indéniables du Maroc dans ce domaine, l’Algérie semble peiner à suivre cette voie.
Le Maroc, un leaders dans l’organisations des compétitions ?
Doté d’une expertise avérée dans la mise en place d’événements sportifs d’envergure internationale, le Royaume chérifien a brillamment orchestré plusieurs compétitions telles que le CHAN 2018, la CAN Futsal 2020 à Laayoune, la récente CAN féminine et la future CAN U23. De plus, avec l’organisation prévue des cinq prochaines éditions de la CAN féminine U17, de la CAN 25, et l’ambition affichée pour la Coupe du Monde 2030, ainsi que la participation à plusieurs éditions de la Coupe du Monde des Clubs, le Maroc a indéniablement marqué son empreinte dans le domaine de l’organisation des grands tournois sportifs internationaux. À cette liste s’ajoute la CAN Futsal 2024, qui se tiendra dans le pays.
Fort de ses infrastructures de qualité, le Maroc a accueilli 19 équipes africaines lors de la récente fenêtre FIFA de mars, confirmant ainsi sa capacité à organiser des rencontres de football international. La tenue prochaine de la CAN Futsal 2024, prévue du 11 au 21 avril 2024, confirme le rôle prépondérant du Royaume dans le développement du football africain et sa position de leader indiscutable dans le domaine sportif.
Organisation des compétitions de football : Où en est l’Algérie ?
Alors que son voisin maghrébin continue d’accumuler les succès et les éloges pour ses performances dans l’organisation de compétitions internationales telles que la CAN Futsal 2020 ou la prochaine CAN Futsal 2024, l’Algérie n’a pas réussi à se positionner de manière similaire. Plusieurs facteurs pourraient expliquer cette disparité entre les deux pays. Tout d’abord, le Maroc a investi massivement dans ses infrastructures sportives, créant ainsi un environnement propice à l’accueil et à la gestion d’événements de grande envergure. En revanche, l’Algérie pourrait être confrontée à des défis en termes d’infrastructures et de ressources nécessaires pour organiser des compétitions de cette envergure.
Ensuite, la vision et l’engagement des autorités marocaines envers le développement du sport, en particulier du football, ont été déterminantes. En comparaison, l’Algérie pourrait manquer d’une direction aussi claire et d’un engagement similaire de la part de ses dirigeants. Enfin, il est possible que des considérations politiques et économiques entrent en jeu dans cette disparité. Le Maroc a su tirer parti de sa position géographique stratégique, de ses partenariats internationaux et de son image positive sur la scène mondiale pour attirer et organiser des événements sportifs de renom. En revanche, l’Algérie pourrait rencontrer des obstacles liés à son contexte politique ou à sa situation économique qui pourraient freiner ses ambitions dans ce domaine.
En conclusion, le Maroc s’est imposé comme un modèle d’organisation des compétitions de football, tandis que l’Algérie semble avoir du mal à suivre le même chemin. Pour que l’Algérie puisse rivaliser avec son voisin et s’affirmer comme une destination incontournable pour les événements sportifs internationaux, elle devra peut-être investir davantage dans ses infrastructures sportives, renforcer son engagement envers le sport et surmonter les éventuels obstacles politiques et économiques. Il s’agit donc d’un appel à nos dirigeants.