Imad Ould Brahim, mieux connu sous le nom d’ »Imad Tintin », un influenceur originaire d’Algérie, a récemment été jugé en appel en France pour avoir tenu des propos considérés comme menaçants pour la sécurité publique. La cour de Grenoble a examiné l’affaire après une première décision controversée.
Judgement initial et polémique
Au mois de juin 2025, le tribunal de Grenoble avait estimé qu’Imad Tintin était coupable de diffusion de vidéos sur les réseaux sociaux qui incitaient à la violence. La polémique est née des traductions de ses propos en arabe dialectal, où il aurait incité à « brûler vif, tuer et violer en France ». Ces déclarations avaient suscité indignation et anxiété, en particulier dans un climat diplomatique déjà tendu entre la France et l’Algérie.
Suivant cette affaire, Imad Ould Brahim a été pénalisé par une amende de 450 euros pour « menaces de violences ». Ce cas est intervenu dans un contexte délicat étant donné les relations politiques perturbées entre les deux pays.
L’appel et nouvelle sentence
Le parquet a fait appel, contestant la légèreté de la sanction initiale face aux accusations graves. Au cours de l’appel, les juges de Grenoble ont reconsidéré la décision, abaissant la peine à une amende de 450 euros avec sursis, sous réserve qu’il ne se rende pas coupable de la même infraction dans un délai déterminé.
Maître Alexandre Rouvier, avocat de l’influenceur, a exprimé sa satisfaction quant à cette réévaluation, en évoquant que le jugement corrigeait les faits pour refléter la vérité. Néanmoins, il a souligné que son client était éprouvé par cette épreuve judiciaire.
Répercussions diplomatiques et enjeux de liberté d’expression
Cette affaire judiciaire s’est déroulée alors que la France et l’Algérie traversaient une crise diplomatique, avec des représailles officielles incluant des expulsions de personnel diplomatique et des restrictions de visas. Malgré l’alerte provoquée par les vidéos, un nouvel examen a révélé que les propos menaçants n’étaient pas explicitement contenus dans les enregistrements, conduisant à une révision de l’accusation.
L’incident a ouvert le débat sur la liberté d’expression et les discours de violence sur les médias sociaux, illustrant la complexité des affaires judiciaires influencées par des enjeux politiques internationaux.