La Fédération algérienne de football (FAF) a pris la décision de limiter les dépenses excessives associées aux salaires des joueurs dans les clubs nationaux. Cette mesure, prévue pour la saison 2025-2026, a suscité des réactions mitigées. Les critiques viennent notamment des supporters qui, au lieu de viser les dirigeants des clubs, s’en prennent aux PDG des sociétés publiques propriétaires des clubs, bien que leur rôle ne soit pas de gérer les transferts de joueurs.
Les modalités de financement des clubs
Depuis une quinzaine d’années, le football algérien s’appuie en grande partie sur le financement par des sociétés publiques telles que Sonatrach, Mobilis, et Madar. Ces entreprises fournissent des financements massifs en début de saison, souvent utilisés pour des salaires exorbitants de joueurs, sans retour notable sur le plan sportif ou en termes de formation. Un appel à la rationalité se fait sentir, une situation urgemment critiquée par la FAF.
Changement de cap pour un football durable
La dépendance des clubs algériens envers les fonds publics est remise en question. Le président de Sonatrach a récemment souligné la nécessité de privilégier la formation des jeunes talents plutôt que de dépenser inconsidérément pour des joueurs locaux ou internationaux. Cependant, cette position rencontre une forte opposition parmi les fans, qui réclament l’achat de stars coûteuses au lieu de mettre l’accent sur des stratégies de développement viables.