Le 29 juin 2024, un policier a été inculpé pour avoir causé la mort d’un homme, décrit comme un squatteur clandestin algérien, à Bobigny. L’événement s’est déroulé dans un garage, où l’homme a été tué par ce policier qui n’était pas en fonction à ce moment-là. Depuis cet incident, la version des faits donnée par la famille de la victime et leur avocat diverge de celle proposée par le policier impliqué. Une reconstitution judiciaire est programmée pour le 2 octobre 2025 et pourrait éclaircir les circonstances exactes de l’événement.
Version des faits selon l’avocat de la victime
Selon l’avocat de la famille, l’agent de police a tiré six fois sur la victime, qui ne semblait pas représenter une menace immédiate. L’avocat affirme qu’il s’agit d’un meurtre et souligne que la victime, en situation irrégulière, ne méritait pas un tel sort. Les déclarations mettent en évidence un possible abus de pouvoir et une discrimination basée sur le statut d’étranger de la victime. En solidarité, des manifestations ont eu lieu devant le tribunal, avec la participation de collectifs anti-police et de membres du groupe La France Insoumise.
Position du policier sur l’incident
De son côté, le policier offre une version différente, en affirmant s’être identifié en tant que policier, avec son brassard en visuel. Selon lui, après avoir demandé à l’homme de rester immobile, il s’est vu contraint de se défendre lorsque la victime a réagi de manière supposément menaçante. Le policier raconte que l’homme a saisi un pistolet à enduit métallique, ce qui l’a poussé à tirer pour se défendre. Les coups de feu auraient été tirés en moins de deux secondes.
Procédures judiciaires et reconstitution
En conséquence de cet incident, le policier a été incarcéré, bien que toutes les requêtes de libération sous caution aient été refusées. Le ministère public de Bobigny avait proposé une surveillance judiciaire, mais cette option n’a pas été validée. La reconstitution judiciaire programmée pour le 2 octobre 2025 à Bobigny est espérée par la famille et leurs soutiens comme un moyen de découvrir la vérité et d’apporter un éclairage sur les événements ayant conduit à la mort de l’homme.