L’agriculture marocaine vit un calvaire depuis plusieurs mois. La raison: le manque de pluie qui a causé une sous-production à l’ordre de 50%. Alors qu’il importait avant le conflit russo-ukrainien, 25% de ses besoins en blé depuis l’Ukraine et 11% de Russie, le Maroc devra cette année se contenter uniquement du blé fournit par Moscou.
A la suite des négociations, le Maroc, quatrième plus gros importateur de blé en Afrique derrière l’Egypte, l’Algérie et le Nigéria, devrait ainsi recevoir très bientôt ses premières livraisons de blé russe. Précisons que Rabat entretient avec la Russie de bonnes relations amicales. C’est d’ailleurs pourquoi le kremlin ne l’a pas inclus sur sa liste de pays «inamicaux». Une liste sur laquelle figurent plusieurs pays pays occidentaux.
Rappelons que le conflit en Ukraine a entrainé une pénurie mondiale de blé, l’Ukraine et la Russie étant les plus grands producteurs de cette céréale très indispensable à l’industrie alimentaire.