Othmane Merah, chercheur franco-algérien distingué par l’université Stanford, souhaite partager ses connaissances avec l’Algérie. Son expertise en agronomie et ses projets novateurs témoignent de sa volonté d’enrichir le secteur agricole algérien.
Othmane Merah,un parcours exceptionnel et des contributions innovantes
Othmane Merah, ingénieur agronome formé à l’université de Blida et aujourd’hui enseignant-chercheur en France, se distingue par sa présence pour la quatrième année consécutive dans le prestigieux classement « Top 2 % des chercheurs mondiaux » de l’université de Stanford. Ce classement recense les scientifiques les plus productifs et cités au monde, couvrant 22 disciplines et 176 sous-domaines, avec plus de 210 000 chercheurs sélectionnés sur plus de huit millions de scientifiques. Merah, qui a grandement contribué à la renommée de la moutarde de Dijon et au développement de variétés agricoles adaptées aux conditions climatiques difficiles, figure parmi les rares agronomes à intégrer ce classement habituellement dominé par les sciences médicales et physiques.
Othmane Merah est aussi reconnu pour son travail sur la génétique et la physiologie des plantes, et son expertise en résistance des végétaux au stress hydrique est largement sollicitée. Ses recherches ont permis la mise en place d’une usine en France, transformant la coriandre en huile végétale et huile essentielle, valorisant les résidus pour l’alimentation animale. Ces innovations ont non seulement généré de l’emploi, mais aussi ouvert la voie à de nouvelles filières agricoles.
Partager ses connaissances et bâtir un secteur semencier en Algérie
Othmane Merah nourrit une ambition claire pour l’Algérie : l’aider à se libérer de sa dépendance en semences importées. Il propose le projet **SemAl**, un programme de développement de semences locales visant à renforcer la souveraineté alimentaire algérienne. Conscient que l’Algérie importe actuellement 96 % de ses semences, il veut créer une ferme pilote pour produire des semences nationales et former des techniciens spécialisés. Ses démarches pour concrétiser ce projet se poursuivent, et il garde l’espoir de voir son initiative aboutir.