Depuis quelques mois l’origine du fer utilisé pour former la structure de la Tour Eiffel de Paris, fait objet d’une enquête journalistique menée par un journaliste français. Nous vous disons plus sur cette à travers cette édition de ce mardi 6 décembre 2022.
A en croire le journaliste français la Tour Eiffel qui porte le nom de l’homme derrière sa construction, qui n’est autre que Gustave Eiffel, a vu le jour en un temps très court. La grande dame a été construite avec un fer « puddlé », fait-il remarquer après. Dans son article le journaliste s’est ensuite penché sur les archives du journal dans lequel il exerce actuellement son métier de journaliste. Il est donc revenu plus d’une centaine d’années en arrière. Signalons ce dernier a cité comme source un article écrit par Louis Le Bourg. Paru le 28 avril 1887, l’article a évoqué quelques détails sur le sujet de fer. Il a donc fait savoir que le fer puddlé de la Tour Eiffel « a été produit dans les forges et aciéries Fould-Dupont de Pompey, en Lorraine (France) ».
Le journaliste du Figaro a, également, illustré la déclaration de son ancien homologue par une photo. A noter que cette illustration montre clairement le pied du pilier nord de la Tour Eiffel, dans lequel il a été précisé que le fer provient de la source susmentionnée. Le journaliste a également évoqué une dernière piste cette dernière piste. Il est revenu sur la provenance du minerai de fer utilisé par Fould-Dupont même. Notons que le journaliste s’est appuyé sur des informations venant du Musée de l’Histoire du fer de Jarville-la-Malgrange. Celui-ci affirme que c’est la mine de Ludres qui avait sorti le minerai. Dans sa conclusion le journaliste a fait en sorte de sortir la plus grosse artillerie. Il s’agit de quelques déclarations d’un archéologue.
Celui-ci a travaillé au sein d’un laboratoire appartenant à Floud-Dupont. Paul Merluzzo aurait informé que le fer n’est pas algérien, mais français, détaille l’article en question. Il s’agit là d’une estimation justifiée pour la simple raison que la France ne serait pas allée par quatre chemins alors qu’elle avait à son compte « le plus important minier français à l’époque », clame l’archéologue. Toujours dans ses recherches le journaliste est tombé le document d’un historien qui n’a pas nié que la France importait du fer algérien. Mais celui-ci a été souvent utilisé pour des chemins de fer et non pas la construction, précise-t-il. Enfin, pour rendre le résultat final, le journaliste est revenu sur l’hypothèse de Mohamed Allal. Il a donc considéré cette dernière comme « hautement improbable ».