La mosquée des Bleuets à Marseille est au centre d’une controverse suite à une possible fermeture administrative. Le député Sébastien Delogu s’inquiète d’une « punition collective » pour les fidèles.
Mosquée des Bleuets : Entre Fermeture et Contestation
À Marseille, la mosquée des Bleuets fait face à une menace de fermeture administrative après que son imam, Smaïn Bendjilali, a été accusé d’avoir une « vision radicale » de l’islam. Le préfet de police des Bouches-du-Rhône, Pierre-Edouard Collie, soutient que les prêches de l’imam instaurent un « terreau propice à la commission d’actes violents », justifiant ainsi la demande de fermeture pour une durée de six mois.
Une mesure sujette à la controverse
Cependant, cette mesure ne fait pas l’unanimité dans la ville. Sébastien Delogu, député de La France Insoumise, dénonce une « punition collective » pour les fidèles. Selon lui, la fermeture de la mosquée pénaliserait injustement les citoyens musulmans qui la fréquentent. Il préconise plutôt la nomination d’un imam intérimaire pour permettre la poursuite des activités religieuses, tout en laissant la justice faire son travail.
Un Dossier Sensible
L’imam Bendjilali est également accusé d’être proche de « prédicateurs de haine » et de soutenir le Hamas palestinien, ce qui ajoute une dimension politique et sécuritaire à l’affaire. Le député Delogu insiste sur la nécessité de dissocier l’imam de la mosquée, en maintenant le lieu de culte ouvert pour éviter de pénaliser l’ensemble de la communauté.
Un délai de 10 jours…
Le préfet de police a donné un délai de 10 jours à l’association gestionnaire de la mosquée pour répondre à ces accusations. Si aucune mesure n’est prise, la mosquée pourrait être fermée pour une durée de six mois, une décision qui continue de diviser les opinions à Marseille.