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Harcèlement d’un journaliste par le Maroc : Amnesty  s’oppose farouchement et dénonce. 

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Le Maroc et la liberté de la presse, ce n’est visiblement pas une histoire d’amour. Après la résolution du Parlement européen demandant de libérer des journalistes incarcérés au Maroc, c’est au tour de l’ONG Amnesty International de demander au Royaume l’arrêt du harcèlement d’un journaliste. Voici les détails…

Pour  avoir « intimidé» les journalistes qui ont fait éclater le scandale Pegasus, ce journaliste fait les frais. Ignacio Cembrero « attend une décision du tribunal de première instance de Madrid après avoir témoigné le 13 janvier suite à une nouvelle plainte du Royaume du Maroc », rappelle cette ONG.

En effet, Ignacio Cembrero a répondu, le 13 janvier, à sa 4e procédure judiciaire pour une plainte du Maroc. Pour l’avocat du journaliste, il s’agit ni plus ni moins d’un « harcèlement » du Royaume qui chercherait à « faire taire » son client. Ce journaliste avait demandé que la plainte du royaume soit rejetée. « Nous osons dire qu’il s’agit simplement d’une action judiciaire par laquelle un État étranger cherche à faire taire un journaliste espagnol », avait plaidé son avocat.

C’est dans ce contexte qu’Amnsety international a souligné que le Maroc exige « que le journaliste revienne sur ses affirmations liant le gouvernement marocain à l’espionnage numérique dont ont été victimes plusieurs journalistes, avocats et membres de la société civile ». L’ONG indique que « c’est la quatrième fois que les autorités marocaines tentent de faire taire le reporter par une action en justice, dans le cadre de leur stratégie visant à faire taire toute voix critique à l’égard de leurs politiques ».

 

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