Mettre une croix définitive sur la corruption : Tel est le travail que la justice et les services de sécurité tentent d’abattre sans relâche en Algérie. Cette fois, ce sont les maires et les walis qui sont dans le viseur des hommes de la loi.
Après les responsables de banques, c’est au tour des maires et des walis de subir le contrôle de la part de la justice. Les biens de ces hauts responsables de l’Etat sont dans le viseur de la justice. Ayant été au cœur de plusieurs affaires de corruption dans le passé, les présidents des APC sont les plus visés par les enquêtes des services de sécurité. Premier objectif de ces investigations : Faire face au blanchiment d’argent et le financement du terroriste.
Selon nos sources, ces enquêtes seront lancées suite à une demande groupée de plusieurs députés. C’est à travers un amendement de la loi de lutte contre la corruption que les parlementaires ont enclenché ces investigations. Avec l’amendement de l’article 4 de la loi de lutte contre la corruption. Les députés vont élargir la liste des responsables de l’État à surveiller.
Outre le blanchiment d’argent, l’objectif de cet amendement, c’est de lutter aussi contre le détournement de l’argent de l’État et la surfacturation des réalisations des APC. De ce fait, avec l’amendement de cette loi, les maires, les walis et les directeurs des entreprises de l’État seront surveillés de très près par des services de sécurité.