Les déclarations de l’historien français Benjamin Stora à l’Agence France-Presse ont révélé certaines des raisons de l’absence de réponse des autorités algériennes à son rapport sur la colonisation française de l’Algérie, qu’il a remis à la présidence française en janvier 2021, à la demande de ce dernier.
D’après les propos de Benjamin Stora, considéré comme un conseiller spécial du président français Emmanuel Macron, sur les questions de mémoire, il a été constaté que la partie algérienne n’a pas répondu au rapport que Stora a rédigé, car ce dernier ne se concentrait que sur les sept années de la révolution de libération, tandis que l’âge de l’occupation française de l’Algérie s’étend sur plus d’un siècle et 32 ans.
Selon ce que Benjamin Stora a cité le président Abdelmadjid Tebboune, l’Algérie croit en la nécessité de compléter un rapport qui passe en revue la durée de l’occupation française de l’Algérie et pas seulement les années de la révolution, une demande jugée objective, de l’avis des observateurs. des relations Algéro-Françaises, parce que les crimes commis par la France coloniale pendant la période d’un siècle et quart de Qarn, qui a précédé le déclenchement de la révolution de libération, étaient les plus grands et les plus odieux, et constituaient des crimes de guerre et des crimes contre l’humanité, selon les dispositions du droit international.