L’affaire de la mort du lycéen algérien lors d’une épreuve du bac en France, refait surface. Nous vous déballons tout dans ce numéro.
Remontons au 21 mars. Le jeune Nadir Bekkadour-Benatia, 19 ans, devait passer une épreuve de spécialité du bac. Il s’est effondré en classe devant ses camarades et les surveillants, mais selon divers témoignages, les surveillants et autres encadreurs des épreuves du bac n’ont pas réagi, dit-on, pour ne pas perturber le déroulement de l’épreuve d’économie. Évacué du lycée Gaston Berger vers le Centre hospitalier de Lille, il y décèdera quelques heures plus tard.
« Pour la mémoire de mon fils, je dois faire quelque chose. Nous avons donc décidé de porter plainte dès notre retour en France dans les prochains jours pour non-assistance à personne en danger », a fait savoir à TF1info Tidjani Bekkadour-Benatia qui rappelle que « quand vous avez un enfant qui souffre de graves problèmes de santé, on remplit des papiers en début d’années, toute l’école est au courant. Personne ne pouvait ignorer la maladie de Nadir, et un médecin aurait dû être présent dans l’établissement pour intervenir au plus vite auprès de mon enfant. On l’a laissé seul, un long moment et au final, c’est une élève qui l’a mis en position latérale de sécurité en attendant les secours qui seraient arrivés bien après. Qui peut trouver ça normal ? ».