Alors que certains pays sont plongés dans les vagues de crises économiques avec leur lot de misère et de chômage, d’autres sont victimes des pénuries de main-d’œuvre hautement pénalisantes. Face à cette situation, l’immigration est la solution que donne l’Organisation des Nations Unies (ONU).
Effectivement, c’est ce que préconisent, entre autres, l’ONU et le cabinet de conseil américain BCG, qui viennent de rendre un rapport conjoint sur la question. L’Organisation des Nations unies et le cabinet BCG estiment que les immigrants pourraient subvenir au besoin de main-d’œuvre des économies les plus avancées. « Les pays développés souffrent d’un manque cruel de main-d’œuvre dans de nombreux domaines, et les immigrants sont l’une des solutions », peut-on, en effet, lire dans le rapport rédigé avec l’Organisation internationale pour les migrations (rattaché à l’ONU depuis 2016). Ledit rapport définit donc l’immigrant comme une personne qui vit dans un autre pays que celui de sa naissance.
En outre, ledit rapport estime également que le nombre d’immigrants de par le monde est de 280 millions aujourd’hui. Selon l’Organisation internationale pour les migrations et le BCG, cette estimation tombe bien. Et pour cause, selon eux, il y aurait environ 30 millions d’emplois libres dans les 30 premières économies mondiales. Les dirigeants d’entreprises sondés par le BCG semblent catégoriques : ils sont 72 % à estimer que l’immigration est bénéfique au développement de leur pays. Cela n’est pas vraiment l’avis du grand public, dont uniquement 41 % pensent que l’immigration est bénéfique.