La divulgation des budgets de défense de l’Algérie et du Royaume du Makhzen marocain n’est pas passée sans laisser planer des interrogations sur le niveau de la course aux armements entre les deux grands rivaux.
Le budget de la défense en Algérie, comme indiqué dans le projet de loi de finances pour l’année 2023 , s’élevait à plus de 22,9 milliards de dollars, alors que les chiffres en provenance de Rabat indiquent que le Royaume du Makhzen a alloué environ 17 milliards de dollars au budget de la défense pour l’année prochaine, sur la base du projet de loi de finances pour l’année prochaine au Maroc.
La décision des autorités algériennes d’augmenter le budget du ministère de la Défense intervient à la lumière d’une grande tension avec le régime du Makhzen, suite à la conclusion par ce dernier d’accords militaires et de sécurité avec l’entité sioniste, y compris des contrats d’armement et des provocations contre l’Algérie, dans lesquels le régime du Makhzen était de connivence avec de hauts responsables de l’entité usurpatrice. Dans ce que l’on savait de l’incident, l’ancien ministre des Affaires étrangères d’Israël, Yair Lapid.
Les experts marocains ont reproché au gouvernement de leur pays d’avoir suivi l’Algérie dans la course aux armements, sans tenir compte de la différence de capacités et de ressources, et ont considéré cela comme une stratégie de l’Algérie dans la gestion de la crise entre les deux pays, dont l’objectif est pour transférer des fonds alloués au développement, pour acheter des armes, qui ne peuvent pas du tout être utilisées et se transformer avec le passage du temps en ordure.