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La position de Paris sur le Sahara occidental se cristallise sur un feu tranquille

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Maintenant que les relations Algéro-Françaises se sont stabilisées et que les eaux ont retrouvé leur cours après des mois de crise tumultueuse, avec la visite du président français Emmanuel Macron et de la première ministre Elizabeth Born en Algérie, accompagnés de la moitié de son personnel gouvernemental, Paris s’engagera-t-il à soutenir certaines questions qui concernent l’Algérie dans la lignée du consensus qui s’est fait sur certaines questions régionales ?

Parmi les questions qui préoccupent l’Algérie et la France il y a la question sahraouie. Jusqu’à récemment, la position de Paris était favorable à la position marocaine sur la question sahraouie, car il est le « parrain » du projet d’autonomie, qui a été proposé par le régime marocain du Makhzen en 2007. Des sources diplomatiques parlent de l’ancien président français Nicolas Sarkozy comme l’initiateur dans les coulisses, et de l’ancien président français Jacques Chirac jouant un rôle dans l’obstruction à la mise en œuvre de la résolution de l’ONU sur la tenue d’un référendum en Occident Sahara.

Lors de la visite qui a conduit le président français Emmanuel Macron et la Première ministre Elizabeth Born en Algérie, aucun d’eux n’a fait de déclaration sur la position de son pays sur la question saharienne, mais il existe des rapports non officiels qui parlent d’une tendance française à revoir la position de Paris sur cette question qui est récemment devenu un facteur influent dans les relations entre l’Algérie et Paris.

Cependant, si la partie française a préféré dévoiler sa position sur la question sahraouie, les deux prochaines semaines seront cruciales pour connaître la position de Paris, car la fin de ce mois sera la date du vote du Conseil de sécurité de l’ONU sur la mission du Mission des Nations Unies pour le référendum d’autodétermination au Sahara Occidental, et là la position française deviendra claire étant donné que la France est un membre permanent du Conseil de sécurité, et a le droit de voter, soit oui, soit s’abstenir, soit lever le veto.

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