Le président français Emmanuel Macron a reconnu l’assassinat de Larbi Ben M’hidi par des militaires français, une vérité occultée pendant 67 ans et révélée symboliquement le 1er novembre, jour anniversaire de la révolution algérienne.
Une reconnaissance historique de Macron survenue lors de la commémoration du 1er novembre
Le 1er novembre, jour de la célébration du 70e anniversaire de la révolution algérienne, le président français a officiellement reconnu l’assassinat de Larbi Ben M’hidi, figure historique de la guerre de Libération. Cette reconnaissance lève un mensonge d’État vieux de 67 ans, qui maintenait la version selon laquelle le résistant algérien se serait suicidé en cellule. Un communiqué de l’Élysée a précisé que Ben M’hidi avait été exécuté par des militaires sous le commandement du général Paul Aussaresses, enterrant définitivement la thèse officielle d’alors.
Vers une réconciliation des mémoires franco-algériennes
La reconnaissance de l’assassinat de Larbi Ben M’hidi s’inscrit dans une série de gestes d’Emmanuel Macron visant à réconcilier les mémoires franco-algériennes. Après Maurice Audin et Ali Boumendjel, cette nouvelle prise de position s’ajoute aux efforts du président français pour traiter les douloureux chapitres de la guerre d’Algérie. Le travail de mémoire, bien que compliqué par des tensions politiques récentes, pourrait bénéficier des efforts des deux États pour surmonter le passé colonial. Cette démarche est saluée par les Algériens et les descendants de résistants, qui espèrent voir ces engagements menés avec intégrité et détermination.