Le CPA offre désormais la conversion des crédits immobiliers pour les logements LPP en financements islamiques, sans frais supplémentaires, via une procédure rapide et simplifiée en une journée.
Logements LPP : Transformation des crédits immobiliers classiques en financement islamique par le CPA
Après une longue attente pour certains bénéficiaires des logements LPP, le Crédit Populaire d’Algérie (CPA) a lancé une nouvelle option qui permet de convertir les crédits immobiliers traditionnels en financements islamiques. Cette initiative a généré un intérêt considérable dans les agences de la banque selon Sofiane Mazari, responsable de la finance islamique au CPA. Grâce à une procédure simplifiée, tout acquéreur peut désormais transformer son prêt traditionnel en un financement islamique en une seule journée, simplement par une signature.
Conversion rapide et sans coût supplémentaire
Les clients ayant un prêt immobilier classique pour les logements LPP peuvent désormais demander un changement vers un financement islamique. Cette conversion se fait sans frais additionnels et sans modification des mensualités ou du prix du bien. Même ceux qui ont déjà commencé à rembourser leur prêt traditionnel peuvent opter pour ce système. La formule repose sur un mécanisme de location-vente, avec une promesse de transfert de propriété à terme.
Un succès influencé par le cadre réglementaire
Cette conversion a été rendue possible par un accord entre le CPA et l’Entreprise Nationale de Promotion Immobilière (ENPI), garantissant la possibilité de changer de type de prêt une fois le financement islamique disponible. Le CPA reste actuellement la seule banque à proposer cette conversion pour les logements LPP, après avoir reçu les autorisations nécessaires.
Cependant, les logements AADL ne sont pas encore éligibles en raison de l’absence immédiate de titre de propriété, élément indispensable pour appliquer la méthode islamique de l’ijara. Le soutien étatique a aussi joué un rôle clé. Depuis un an, des mesures ont été mises en place pour assurer une égalité fiscale entre financements classiques et islamiques, offrant notamment des réductions de marges de profit et des avantages similaires à ceux des crédits conventionnels.