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L’Algérie choisit la voie de la « contrainte » pour faire face à l’exode des médecins

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La certification des diplômes des diplômés en médecine en Algérie n’est plus délivrée par le ministère de l’Enseignement supérieur et de la recherche scientifique, une mesure qui suscite des réactions de la part des syndicats du secteur. Cette action, bien que non officialisée, semble être une tentative de lutter contre la fuite des médecins algériens vers l’étranger, une tendance constatée depuis de nombreuses années.

Chaque année, de nombreux médecins algériens, qu’ils soient spécialistes ou généralistes, quittent l’Algérie pour exercer à l’étranger, principalement en France, mais de plus en plus dans d’autres pays d’Europe, en Amérique du Nord et au Golfe. Cette fuite des cerveaux médicaux coûte cher à l’Algérie, qui investit massivement dans la formation de ces professionnels de la santé, mais voit ensuite d’autres pays bénéficier de leurs compétences.

Pour endiguer cette situation, les autorités semblent avoir opté pour une approche coercitive, en gelant la certification des diplômes pour les diplômés des facultés de médecine, de pharmacie et de chirurgie dentaire. Cette mesure, bien qu’elle ne soit pas soutenue par un texte officiel, a été mise en place de manière informelle.

Cependant, les syndicats médicaux dénoncent cette action, la considérant comme une atteinte aux libertés individuelles. Ils soulignent que la constitution garantit le droit de libre circulation et le droit de choisir le lieu de résidence. Les médecins algériens estiment avoir le droit de poursuivre leurs études à l’étranger et de choisir où ils souhaitent travailler.

Pour résoudre le problème de la fuite des médecins, les syndicats estiment que des solutions alternatives doivent être trouvées, notamment l’amélioration des conditions de travail, la revalorisation des salaires, la formation continue et le développement des opportunités de carrière dans le système hospitalo-universitaire. Ils estiment que la coercition n’est pas la solution et qu’elle ne fera qu’engendrer des tensions inutiles

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