L’Algérie interdit totalement les cryptomonnaies avec la loi 25-10, criminalisant leur usage, possession et promotion, dans un effort renforcé contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme.
Nouvelles réglementations : Les cryptomonnaies proscrites en Algérie
La législation algérienne a connu un changement majeur avec l’interdiction absolue des cryptomonnaies. Publié dans le Journal officiel n°48 le 24 juillet 2025, la loi 25-10 revoit radicalement les mesures contre le blanchiment d’argent et le financement du terrorisme, ciblant spécifiquement les monnaies numériques. Ce texte législatif aspire à fermer l’accès à ce domaine perçu comme imprédictible et non régulé, alors que le recours aux cryptomonnaies s’accroît globalement.
Renforcement du cadre juridique : Interdiction de toute activité liée aux cryptomonnaies
Incorporé à l’arsenal législatif, le texte 25-10 modifie la loi de 2005 en ajoutant des règles strictes. Désormais, sera interdit en Algérie :
- Émission d’actifs virtuels de tout type
- Achat, vente ou possession de monnaies numériques
- Usage comme moyen de paiement ou investissement
- Promotion ou publicité sous toutes ses formes
- Création ou exploitation de plateformes d’échange ou de portefeuilles électroniques
La simple possession de cryptomonnaies comme le Bitcoin ou le Tether devient une infraction légale.
Conséquences légales : Sanctions pour usage de monnaies virtuelles
Les contrevenants à cette interdiction sont passibles de sanctions sévères selon l’article 31 bis, qui introduit un système répressif en fonction de la gravité des infractions :
- Peine de prison de 2 mois à 1 an
- Amende de 200 000 à 1 000 000 de dinars
- Possibilité de cumuler emprisonnement et amende selon la faute
Ces sanctions visent à décourager tout recours aux cryptomonnaies, que ce soit pour une utilisation personnelle, professionnelle ou spéculative. En alignant ces nouvelles lois, l’objectif est d’améliorer la transparence financière et de réduire les activités économiques informelles en Algérie.