Retrouvez l’interview poignante de Mounia Merzouk, la mère de Nahel, un jeune Franco-Algérien tragiquement décédé à l’âge de 17 ans lors d’un incident avec la police française.
Consumée par la douleur
Un an après la perte dévastatrice de son fils, tué à bout portant par un policier après un refus d’obtempérer, Mounia Merzouk reste inconsolable. Dans une interview bouleversante accordée au magazine Elle, elle a partagé ses émotions: « Je suis morte à l’intérieur », a-t-elle confié, révélant que sa vie quotidienne est maintenant rythmée par la douleur et le vide laissé par son fils. Incapable de faire face à la chambre intacte de son fils, Mounia dort désormais sur le grand canapé blanc du salon. Elle a décrit avec une émotion palpable la chambre du fruit de ses entrailles.
La mère de Nahel désire quitter la France
Dans ses mots poignants, Mounia a exprimé son désir de quitter la France après le procès de l’agent responsable de la mort du gamin. « Un procès, une condamnation et un départ », a-t-elle confié, décrivant sa quête de justice et de réparation dans un contexte où le deuil se mêle à l’injustice. Elle a également critiqué vivement la collecte de fonds lancée pour le policier impliqué, qui a recueilli une somme significative. « Qu’est-ce que tu veux que je dise ? C’est ça, la France ? Tu tues un Arabe, tu deviens millionnaire ? », a-t-elle déclaré.
Une Tragédie aux conséquences désastreuses
Le jeune martyr a été tué à Nanterre, dans les Hauts-de-Seine, déclenchant des émeutes et une vague d’indignation à travers la France. Mounia a souligné que cet incident a non seulement brisé sa famille mais a aussi eu un impact dévastateur sur les amis de son fils qui étaient présents lors du drame.