La CAF crée la surprise en validant à la dernière minute le stade de Banjul pour le match Gambie – Algérie. Pourquoi cette décision provoque-t-elle la colère des supporters algériens et menace la crédibilité de la compétition ?
Une décision qui laisse perplexe : le stade de Banjul validé à la dernière minute
À quelques jours seulement du coup d’envoi, la Confédération Africaine de Football (CAF) a surpris tout le monde en validant, à la dernière minute, le Stade de l’Indépendance de Banjul pour accueillir la rencontre Gambie – Algérie, dans le cadre des éliminatoires du CHAN 2025. Une annonce qui tombe comme un coup de tonnerre et qui fait déjà parler. Mais pourquoi cette décision, jugée précipitée et controversée, fait-elle tant de bruit ?
Le stade, longtemps jugé inapte à recevoir des matchs internationaux de haut niveau, n’avait encore jamais été homologué pour une compétition majeure. Que ce soit pour les équipes ou les supporters, l’annonce de sa qualification laisse un goût amer. N’est-ce pas un manque de préparation et de sérieux de la part de la CAF ? Un traitement inégal des nations participantes ?
Un précédent qui inquiète : le cas du Mozambique et du Botswana
Ce n’est pas la première fois que la CAF prend des décisions qui soulèvent des questions. Rappelez-vous des qualifications pour la Coupe du Monde 2026. Le Mozambique avait été autorisé à recevoir l’Algérie dans un stade aux normes douteuses. Idem pour le Botswana, où les Fennecs avaient dû jouer en plein Ramadan, à une heure de match particulièrement difficile pour des joueurs à jeun. Pendant ce temps, d’autres équipes bénéficiaient d’aménagements. Des exemples qui nourrissent une inquiétude grandissante sur la transparence des décisions de la CAF.
Pourquoi l’Algérie semble-t-elle toujours être la cible de décisions controversées ? Et pourquoi d’autres nations semblent bénéficier de traitements de faveur ?
Les supporters en colère : un sentiment d’injustice persistant
Les supporters algériens sont plus qu’irrités par cette décision. La colère monte, mais elle va au-delà de la simple question du stade. Il s’agit avant tout d’un manque de cohérence et de transparence dans les choix de la CAF, qui met en doute la crédibilité de la compétition.
L’Algérie, une nation au statut incontestable dans le football continental, mérite-t-elle un tel traitement ? Faut-il que la CAF fasse preuve de plus de rigueur et d’équité dans ses décisions ? La confiance des supporters est en jeu, et les appels à la clarté se multiplient.
La CAF face à un dilemme : transparence et équité, des mots qui doivent se traduire en actions
La Confédération Africaine de Football doit désormais prendre une décision qui va bien au-delà du match Gambie – Algérie. Les critiques ne sont plus seulement liées à des stades douteux ou des horaires inadaptés, mais à une remise en question de la gestion de la compétition elle-même. Les supporters veulent plus que des excuses : ils réclament des décisions cohérentes et transparentes. L’Algérie, comme toutes les autres nations, mérite d’être traitée avec équité. La CAF va-t-elle enfin répondre à cette exigence de clarté et de transparence, ou laissera-t-elle l’ombre du doute continuer de peser sur la compétition ? C’est maintenant à l’instance dirigeante du football africain de prouver que son engagement pour l’équité n’est pas un simple slogan, mais bien une réalité tangible.