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Les rencontres de cinéma de Béjaïa reviennent en Algérie après trois ans

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Après une absence de trois ans en raison de l’épidémie de Covid-19, les rencontres de cinéma de Béjaïa ont effectué un remarquable retour en Algérie. Ce festival se concentre sur les courts métrages et l’art cinématographique algérien et a récemment inauguré dans la ville située à l’est de l’Algérie.

Fin septembre 2023, les fervents de cinéma courts métrages se sont donné rendez-vous à Béjaïa pour la reprise des rencontres cinématographiques. Le festival a duré jusqu’au 28 septembre, avec l’ouverture mettant en vedette les œuvres de Mouloud Aït Liotna (« The House is Burning, We Might as Well Warm Up »), Azzedine Kasri (« Boussa ») et Nasser Bessalah (« Let’s Go Back »).

Parmi les près de 400 films soumis, de nombreux courts métrages ont été sélectionnés pour mettre en avant de jeunes réalisateurs et réalisatrices algériens en herbe, qui ont réalisé leur premier film. Avec une formulation plus raffinée, on pourrait dire : Lors d’une récente interview, Ahcène Kraouche, un homme de 33 ans, a partagé son enthousiasme pour l’édition actuelle du festival dont il est directeur.

Il est également fier de présider « Project’Heurts », une association dédiée à la promotion du cinéma à Béjaia. Selon lui, cette édition est particulièrement remarquable car elle célèbre les 20 ans d’existence de l’association, qui se compose de bénévoles. Il considère cet anniversaire comme un exploit qui mérite d’être souligné.

Ce festival, c’est « la vitrine du cinéma algérien, aussi bien des jeunes pousses que des réalisateurs confirmés », a déclaré à l’AFP le réalisateur et archiviste Nabil Djedouani. Il s’est dit très heureux de voir une « salle comble », « une telle soif de cinéma » et « l’engouement que ce retour a créé après trois ans d’absence ». Cela « veut aussi dire qu’on a une responsabilité quand on montre des films en Algérie, on a un devoir d’exigence et on a un devoir en direction du public », a-t-il ajouté.

Il convient de souligner que, d’après les organisateurs, parmi les 33 films algériens projetés en compagnie d’œuvres de 14 autres nations, on compte 18 courts métrages et 10 documentaires.

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