Le projet de loi des finances 2025 a rejeté l’amendement sur l’importation de véhicules d’occasion de moins de cinq ans, une décision qui relance le débat sur la crise automobile en Algérie.
Rejet des amendements sur l’importation de véhicules d’occasion
Au total, plus de 110 amendements ont été proposés dans le cadre du PLF 2025, dont plusieurs concernaient le secteur automobile. L’amendement clé, porté par le député des Algériens de France, Abdelouahab Yagoubi, avait pour objectif d’autoriser les Algériens à importer des voitures d’occasion de moins de cinq ans. Cette mesure visait à offrir une alternative pour combler le manque de véhicules disponibles sur le marché et potentiellement contribuer à faire baisser les prix. Toutefois, malgré les attentes et l’engouement suscité sur les réseaux sociaux, la commission a décidé de bloquer cet amendement.
Un marché automobile en crise et des perspectives économiques pour 2025
Dans une publication sur les réseaux sociaux, M. Yagoubi a exprimé sa déception face à ce blocage, confirmant que les amendements de fond n’ont pas été retenus. En plus de cette restriction, le PLF 2025 introduit des mesures qui rendent les véhicules importés « incessibles » pendant trois ans, limitant ainsi leur vente sur le marché national de l’occasion. Par ailleurs, ce projet de loi sera soumis au vote des députés à l’APN, fixant pour 2025 une prévision de croissance économique de 4,5 %. Avec un PIB projeté à 37.863 milliards DA, le gouvernement espère maintenir une dynamique de développement, bien que le secteur automobile reste dans l’impasse pour l’instant.