Il suffit de faire cas de l’immigration en France, pour voir une vague de réactions sorties de toutes parts. Au sein de la classe politique française, la question peine à faire l’unanimité.
Aujourd’hui, le constat fait est que le peuple français accepte de plus en plus l’immigration, tandis-que la droite et l’extrême droite françaises se montrent encore hostiles. Il s’agit là d’un contraste qui laisse se poser des questions. D’après un constat fait par le Journal « Le Monde », la xénophobie en France a considérablement baissé au fil des années, voire des décennies.
Pourtant, au niveau de la classe politique française, l’hostilité se fait grandissante,contrairement à ce qui est observé au sein de la population. Comment peut-on expliquer un tel paradoxe? Selon Vincent Tiberj, ce paradoxe est le fruit d’un phénomène qu’il a baptisé » la politique des deux axes ». Dans les années 1970, les déterminants du vote étaient selon lui, essentiellement socio-économiques. Mais au fil du temps, « les électeurs votent de plus en plus souvent non en fonction de leurs opinions sur les nationalisations ou le niveau du smic, mais sur leurs positions sur le mariage homosexuel ou l’islam » va t-il laisser entendre.