L’ancien Premier ministre Dominique de Villepin s’oppose à la remise en question des accords de 1968 avec l’Algérie et appelle au dialogue pour régler la question de l’immigration en France.
Dominique de Villepin dénonce les tensions sur l’immigration en France
L’ancien Premier ministre français, Dominique de Villepin, a pris position en faveur de l’Algérie lors d’un entretien sur FranceInfo ce lundi 7 octobre. En évoquant la question de l’immigration qui agite la scène politique française, il a exprimé ses regrets face à la détérioration des relations entre la France et l’Algérie. De Villepin déplore une tendance à faire de l’Algérie un bouc émissaire des problèmes liés à l’immigration en France.
Nécessité de renforcer les liens
« L’Algérie est un pays ami et frère », a-t-il affirmé, soulignant la nécessité de renforcer les liens avec ce partenaire historique plutôt que de les fragiliser. Il critique ainsi la volonté de certains hommes politiques français, comme Michel Barnier, de réviser les accords de 1968, qui facilitent l’immigration des Algériens en France.
Les accords de 1968 au centre du débat : un symbole à préserver
Dominique de Villepin a également mis en garde contre les appels à modifier les accords de 1968, qu’il voit comme un héritage des accords d’Évian et un symbole des relations franco-algériennes. Pour lui, remettre en cause ces accords reviendrait à ouvrir une « guerre des mémoires » avec l’Algérie, ce qui serait « absurde ». Au lieu de cette confrontation, il appelle à un dialogue constructif avec Alger pour trouver des solutions aux questions migratoires, notamment celles liées au retour des ressortissants algériens détenus dans les centres de rétention administrative en France.
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