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Il est parti en Kabylie pour prêter main forte aux victimes des incendies, il finit lynché en public et brûlé vif

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Algerie Part Plus – Son visage sera pour toujours le symbole de la folie algérienne, de la déraison nationale qui s’est emparée d’un pays désespérée qui voit le complot partout et recherche toujours des boucs émissaires. Ce visage est celui du jeune Djamel Bensmail, âgé de la trentaine, originaire de la ville de Miliana dans la wilaya d’Ain Defla. Cet artiste amoureux de la musique andalouse est un bénévole convaincu qui avait l’habitude participer à de nombreuses opérations de solidarité nationale lorsque son pays tant aimé était meurtri par des drames ou des sinistres naturels. 

Amoureux également du dessin et des beaux-arts, Djamel Ben Smail a des liens familiaux avec Tizi-Ouzou et porte énormément la Kabylie dans son coeur. Lorsque les incendies ravageurs ont décimé cette wilaya et région qui la chérit depuis sa tendre enfance, Djamel a pris ses affaires pour accourir rapidement à l’aide de la population locale ébranlée par cette catastrophe tragique et son bilan très lourd en pertes humaines et matérielles.

Comme de nombreux autres algériens originaires des quatre coins du pays, Djamel s’est déplacé jusqu’à en Kabylie pour participer à des opérations de bénévolat et de solidarité dans le but de soulager les souffrances des sinistrées. Mais son destin basculera dans l’horreur absolue et le généreux Djamel sera confondu avec des pyromanes suspectés de déclencher des incendies criminels dans les forêts de cette Kabylie qu’il voulait d’abord et avant tout secourir. Ce mercredi 11 août, il a été appréhendé violemment sans aucune forme de procès équitable, sans que personne ne daigne écouter ses arguments, sa version des faits. Il a été remis aux policiers qui ont essayé de le transférer vers le commissariat central de la ville de Larbaâ Nath Irathen, la région dans laquelle il s’était déplacé pour prêter main forte aux bénévoles engagés dans la lutte contre les incendies.

L’artiste, le dessinateur ne sera jamais écouté, entendu et il n’aura droit à aucune audition. Une foule déchaînée, aveuglée par sa soif de vengeance, haineuse et revancharde l’arrache violemment aux policiers et le lynche sauvagement en public. Roué de coups, le jeune bénévole s’effondre, s’évanoui et perd connaissance. Il est ensuite lynché et finit… brûlé vif sous les yeux de ses policiers impuissants et incapables de le protéger. Djamel a été sacrifié par la bête immonde de la vengeance et de la folie collective qui transforme des sinistrés infortunés en barbares assoiffés de sang. Honteux !

 

 

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