Hafid Derradji est ouvert à l’idée de couvrir la CAN-2025 au Maroc. Dans une récente déclaration qui a surpris bon nombre de ses détracteurs, Hafid Derradji, le commentateur algérien emblématique de BeIN Sports, s’est dit prêt à se rendre au Maroc pour couvrir la Coupe d’Afrique des Nations 2025. Cette annonce intervient malgré les tensions passées entre Derradji et le Maroc, faisant de lui une figure controversée chez les Marocains.
Une déclaration sans équivoque de la part du commentateur sportif
Dans une vidéo publiée sur les réseaux sociaux, Hafid Derradji a déclaré : « À ce que je sache, je ne suis pas interdit d’accéder au territoire marocain. Si mon travail m’impose d’aller au Maroc pour couvrir la CAN-2025, alors je le fais sans aucun problème ». Cette affirmation marque un tournant dans la relation tumultueuse entre Derradji et le Maroc.
Par ailleurs, Derradji a tenu à souligner qu’il n’avait « aucun problème ni avec le Maroc ni avec le peuple marocain ». Il a même ajouté qu’il comptait de nombreux amis marocains depuis plusieurs décennies. Cependant, il a fermement affirmé qu’il ne tolérerait pas les attaques contre l’Algérie et son peuple.
Hafid Derradji : Positionnement clair sur les relations bilatérales
Hafid Derradji a également exprimé son opposition à un retour prématuré des relations « à la normale » entre l’Algérie et le Maroc. « Je suis contre la réouverture des frontières et le retour des relations à la normale entre les deux pays. Peut-être plus tard, oui, mais pour le moment, non », a-t-il déclaré. Cette position reflète les tensions persistantes entre les deux nations depuis la rupture des relations en septembre 2021.
La déclaration de Hafid Derradji concernant sa disposition à couvrir la CAN 2025 au Maroc soulève des questions sur l’évolution des relations entre les deux pays et sur le rôle du sport dans la diplomatie régionale. Alors que les tensions subsistent, cette ouverture de la part du commentateur sportif pourrait marquer le début d’un dialogue constructif entre l’Algérie et le Maroc.
Et pourquoi pas ?