François Fillon, ex premier ministre français, estime que l’Algérie et d’autres pays font montre d’ingérence en ce qui concerne les affaires de France. Nous vous déballons tout ici.
En guise de défense, l’homme n’a pas manqué de mots devant la commission chargée d’investiguer sur ses éventuels liens avec le Kremlin. Il faut noter que François Fillon siégeait jusqu’en 2022 au conseil d’administration de deux entreprises russes, dont une étatique, ce qui éveille des soupçons à son sujet. Soumis à un interrogatoire en ce qui concerne son recrutement, il estime que cela ne pouvait en aucun cas être vu comme un lien de sujétion vis-à-vis de Vladimir Poutine.
C’est dans ce sillage que Fillon s’en est pris à certains pays, dont le nôtre, qu’il accuse de faire preuve d’ingérence. « Des ingérences étrangères, oui, j’en ai rencontré, la plupart du temps, elles venaient d’un pays ami et allié qui s’appelait les États-Unis. […] J’ai été écouté avec le président Sarkozy pendant cinq ans par la NSA, l’Agence de sécurité nationale américaine », a-t-il laissé entendre avant d’accuser l’Algérie d’ingérence.