L’immigration en France devient de plus en plus un sujet qui occupe les espaces médiatiques et politiques depuis des décennies. Et les français sont divisés sur la question de l’immigration selon leurs orientations politiques. Si pour d’aucuns, l’immigration est une aubaine pour l’hexagone, pour d’autres, elle représente un risque. Lisez cette édition du vendredi 9 décembre 2022, pour en savoir plus.
En effet, deux familles politiques se déchirent sur cette question qui revient à chaque fait-divers impliquant des immigrés. Et en cette fin d’année, où se prépare la nouvelle loi sur l’immigration, les têtes réfléchissent, les langues se délient et le débat se mène. D’ailleurs, l’ancien DGSE et ambassadeur, Pierre Brochand en parle aussi. Il estime dans son texte lu devant l’Amicale gaulliste du Sénat que « l’immigration menace la paix civile » en France. Ce dernier qui est un ancien responsable sécuritaire est bien contre l’immigration en France. Il dresse un tableau très obscur de l’immigration. En effet, il préconise de réduire les arrivées de migrants en France. Il a affirmé que : « on n’a pas compris grand-chose à l’immigration actuelle si l’on n’a pas perçu d’emblée qu’elle était virtuellement conflictuelle, que ces conflits n’étaient quantitatifs, mais qualitatifs, et donc insolubles ». « La discorde religieuse, théoriquement enterrée en 1905 », « l’antagonisme colonial, en principe clos en 1962 » et enfin « le fléau du racialisme, dont nous pensions être libérés depuis 1945 » sont trois facteurs principaux qui permettent d’étayer ce constat, selon cet ancien responsable.
Que faire pour une véritable politique d’immigration efficace ?
Pour mener une véritable politique d’immigration efficace, il faudrait diviser l’immigration illégale par 10, mais aussi diviser par 20 ou 30 les visas accordés aux pays à risques, selon l’ancien patron des services secrets. Il indique que cela concerne aussi les visas étudiants. Aussi, il préconise de mettre fin à l’acquisition automatique de la nationalité et enfin de supprimer toutes les prestations non contributives.
Avec toutes ces affirmations, cet ancien responsable rejoints l’extrême droite française qui se montre contre l’immigration. Ce qui se trouve en parfaite contradiction avec plusieurs rapports qui soulignent le besoin de la France d’immigrés. Un bras de fer de vérité alors !