Dans le pays d’Emmanuel Macron, la France, une ingénieure Algérienne a perdu son travail, alors qu’elle était en attente du renouvellement de son titre de séjour. Nous vous donnons plus de détails dans cette édition du samedi 24 décembre 2022.
C’est l’histoire de Melissa, une ingénieure algérienne âgée de 26 ans, qui travaille dans une entreprise à Marseille. Ne bénéficiant pas d’un renouvellement de son titre de séjour dans les délais qui concordent avec la fin de son contrat en CDI, cette dernière a perdu son travail le vendredi 23 décembre 2022. En effet, son employeur a été contraint à mettre fin au contrat qui reliait les deux parties suite à ce retard que la préfecture des Bouches-du-Rhône a causé.
Selon le média français, France Bleu Provenance, la jeune Algérienne a déposé son dossier de renouvellement de titre de séjour salarié depuis 2 mois. Une période qui ne s’est pas avéré suffisante pour les services du Bureau de l’accueil et de l’admission au séjour (BAAS) pour traiter à temps son dossier.
Que dire la préfecture ?
En effet, après avoir accueilli le témoignage de la jeune ingénieure algérienne, Melissa, le média français, France Bleu Provence, a poussé sa curiosité en contactant les services de la préfecture de la circonscription des Bouches-du-Rhône pour avoir un début de réponse à son licenciement. « Les agents répondent à des dizaines de sollicitations chaque jour via la boîte mail » explique la préfecture dans un premier temps avant d’ajouter, « Une vigilance particulière est portée aux dossiers présentant un caractère d’urgence (l’emploi en faisant évidemment partie) » indiquent les services du Bureau de l’accueil et de l’admission au séjour.
A noter que la jeune Algérienne avait entamé ces démarches environ deux mois avant la date butoir de son titre de séjour. Estimant avoir une réponse avant cette date, l’ingénieure Melissa a été surprise par la mise en arrêt de son contrat en CDI. Pour expliquer ce retard l’administration explique, « Environ deux mois pour l’envoi du récépissé à l’usager. Il fluctue en fonction de la charge de travail et du personnel pour le traiter ». Dans la même longueur d’onde, la préfecture des Bouches-du-Rhône indique que « Marseille est dans la moyenne nationale ». Enfin, le Bureau de l’accueil et de l’admission au séjour a indiqué que, « Le BAAS délivre chaque année environ 25.000 titres de séjour ».