En France, la question de l’immigration ne cesse de fait le tour des médias. Et pour les étrangers résidents dans l’Hexagone, l’obtention du titre de séjour est importante.
Pour la nouvelle, une Algérienne dénonce les conditions dans lesquelles elle vit, incarcérée. En effet, Leila, une femme âgée de 30ans et mère de deux enfants a été condamnée à quatre ans de prison en 2019. Elle avait envoyé 2500 euros à des membres de sa famille ayant rejoint un groupe terroriste établi en Syrie. Elle est au CRA du Mesnil-Amelot en région Île-de-France depuis 5 mois mais désire revoir ses enfants et dénonce des conditions défavorables.
Leila prône son innocence
Leila campe sur ses positions et dément encore son implication. Elle clame son innocence et explique qu’elle a envoyé cet argent par naïveté. Elle aurait envoyé cet argent par pure bonté, pensant aider sa famille. Elle affirme donc : « Ils ont dit qu’ils n’avaient plus rien pour vivre là-bas. J’étais naïve. Je n’ai rien caché. J’ai même fourni ma carte d’identité pour effectuer le transfert d’argent ».
En effet, Leila ne veut plus de l’Obligation de quitter le territoire français (OQTF) qui lui est imposée. Selon le média français l’humanité, elle est bloquée à cause de celle-ci. La prisonnière explique que sa sœur, ayant la double-nationalité fut relâchée par la Cour de cassation. A noter que les charges retenues contre cette dernière étaient plus pesantes.
En outre, l’Algérie n’a pas accordé de laissez-passer consulaire ce qui a poussé le juge des libertés à la maintenir en détention. De plus, l’Algérienne dénonce une certaine maltraitance. Elle explique que l’atmosphère est pesante entre violence et, harcèlement quotidien. Et pour se faire entendre, Leila a décidé, de ne boire que de l’eau jusqu’à ce qu’on daigne l’écouter.