Un retraité algérien de 72 ans, atteint de sclérose en plaque et nécessitant des soins complexes en France, est confronté à une expulsion imminente. Malgré une décision judiciaire favorable, la préfecture persiste, mettant sa vie en danger. Découvrez le récit poignant de cet homme, victime d’une OQTF alors qu’il lutte contre une maladie dégénérative.
Dans l’ombre des procédures administratives, une tragédie humaine se déroule en France, mettant en péril la vie d’un retraité algérien gravement malade. Abdelkader, un homme de 72 ans atteint de sclérose en plaque, se trouve aujourd’hui au cœur d’une lutte contre l’expulsion, alors que sa santé délicate nécessite des soins spécialisés non disponibles dans son pays d’origine.
Le cauchemar a commencé lorsque la préfecture de la Seine-Saint-Denis a refusé de renouveler le titre de séjour d’Abdelkader, délivrant à la place une Obligation de quitter le territoire français (OQTF) le 28 novembre 2022. Une décision glaçante qui condamne ce retraité à un retour en Algérie, malgré son état de santé critique.
Arrivé en France en 2017 avec sa femme pour bénéficier de soins, Abdelkader a obtenu initialement un titre de séjour « étranger malade » en 2019. Cependant, la préfecture a brusquement refusé le renouvellement en 2022, laissant place à une bataille juridique acharnée menée par son fils, également médecin et citoyen français.
Le tribunal administratif de Montreuil a rendu une décision en faveur du couple algérien le 14 novembre 2023, ordonnant à la préfecture de délivrer un nouveau titre de séjour. Cependant, la préfecture a décidé de faire appel, refusant de céder à la décision judiciaire.
Dans cette course contre la montre, la vie d’Abdelkader est suspendue à une double lutte : contre sa maladie dégénérative et contre l’acharnement administratif. Un certificat médical atteste de la nécessité de soins complexes en France, mais la préfecture insiste sur son OQTF.
La France, réputée pour ses valeurs humanitaires, se retrouve face à une situation où la vie d’un homme repose sur la balance de la compassion et de la justice. L’urgence humanitaire s’impose, appelant à la clémence et à la révision immédiate de la décision administrative pour sauver la vie d’Abdelkader.