Pour de nombreux ressortissants algériens se trouvant en situation irrégulière en France, tous les moyens sont bons pour éviter leur expulsion vers leur pays. Et apparemment, l’histoire de ce ressortissant algérien n’est pas nouvelle en France et vient allongé liste des ces personnes en situation d’irrégularité. En effet, soumis à une Obligation de quitter le territoire français (OQTF), l’Algérien nommé Ibrahim et âgé de 24 ans a usé d’un subterfuge afin d’éviter son expulsion vers l’Algérie, Nous vous disons plus à travers cette édition de ce vendredi 6 mai.
voila où l’envie d’échapper à une expulsion peut nous conduire. En effet, comme évoqué plus haut, Ibrahim l’homme qui se trouve sous le coup d’une OQTF depuis 2019, refuse catégoriquement de se faire renvoyer vers son pays, en insistant devant le juge qu’il est de nationalité marocaine, souligne ce mercredi 4 mai le journal français L’Indépendant. En plus d’avoir nié sa nationalité d’origine, le jeune Ibrahim a également refusé de se soumettre au test PCR, une étape obligatoire pour l’exécution d’une OQTF.
6 mois de prison ferme pour un Algérien qui s’est fait passer pour un Marocain en France
« Je ne veux pas aller en Algérie, car mon pays est le Maroc », affirme-t-il devant le tribunal de Perpignan, aidé par un interprète. Questionné par le juge sur les raisons qui l’ont empêché de se soumettre, par deux fois, à la mesure de son expulsion, le jeune Algérien répond qu’il n’en a pas les moyens.
Questionné sur son refus d’effectuer par deux fois le test PCR au niveau du centre de rétention administrative (CRA), le jeune Algérien a indiqué qu’il n’était pas atteint de Covid-19. « Pour le savoir, il eut fallu passer le test ! », lui explique le juge. « Mais, si je le passe maintenant, je peux retourner au centre de rétention ? » réplique Ibrahim, comme pour insister sur son refus de se faire expulser vers l’Algérie.
Notons que le procureur a révélé que le jeune algérien « n’est pas reconnu par les autorités marocaines » en tant que ressortissant de ce pays, mais il est reconnu par l’Algérie comme étant l’un de ses ressortissants. 5 mois de prison ferme et 5 ans d’interdiction de territoire ont été requis par le procureur. Le juge a fini par infliger la peine de 6 mois de prison avec maintien en détention contre le jeune harraga algérien. Ce dernier pourra toutefois demander une « expulsion immédiate » vers l’Algérie à condition qu’il se soumette au test PCR.