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Restes des résistants algériens rapatriés : la France aurait livré des faux cranes à l’Algérie

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En juillet 2020, la France avait restitué des crânes supposés être celles des résistants algériens. Mais une enquête vient de révéler que ces pourraient ne pas appartenir tous à des résistants algériens tués pendant la conquête coloniale. Nous vous disons plus sur cette affaire à travers cette édition de ce mercredi 19 octobre 2022.

Avant tout il faut noter que ces crânes étaient conservés au Musée de l’histoire naturelle à Paris depuis le milieu du 19e siècle. Ils avaient été emportés comme des « trophées de guerre » par les militaires français. Après la visite du Président Macron en Algérie, il avait promis cette restitution. Ainsi donc, histoire d’apaisé le litige mémoriel entre la France et l’Algérie, la restitution solennelle a eu lieu début juillet 2020. Signalons que 24 cercueils contenant les crânes ont été accueillis par le président de la République Abdelmadjid Tebboune à l’aéroport d’Alger. Ces ossements avaient été enterrés au carré des Martyr du cimetière d’El Alia, au cours d’une cérémonie officielle à laquelle avait également assisté le chef de l’État. 10 ans, après des enquêtes viennent de révéler que ces cranes été tout, sauf celle des résistants algériens.

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A en croire, la sénatrice Catherine Morin-Desailly, citée dans l’enquête du journal américain, il s’agit d’une restitution « bâclée, faite en catimini ». L’enquête indique également que cette situation est due aux restitutions « secrètes, confuses et politiquement opportunes » qu’effectue la France pour ses anciennes colonies africaines. Aussi une autre revelation souligne que l’accord algéro-français sur la restitution aurait buté sur la législation française qui stipule « le caractère inaliénable des collections nationales », ce qui nécessitait une loi d’exception pour ce genre de rapatriement.  C’est sans doute la raison pour laquelle, le New York Times, estime que les deux parties se sont entendues sur une restitution provisoire « pour une période de cinq ans », en attendant un texte permettant la restitution définitive.

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