L’ancien président de la France, Nicolas Sarkozy, se retrouve une fois de plus au centre de l’attention judiciaire. La cour d’appel de Paris a rendu son verdict ce mercredi dans l’affaire connue sous le nom de « Bygmalion », concernant les dépenses excessives de sa campagne présidentielle de 2012, qu’il avait perdue.
La condamnation et les suites judiciaires
Nicolas Sarkozy a été condamné à une peine d’un an de prison, dont six mois avec sursis. Malgré cette décision, l’avocat de l’ex-président, Vincent Desry, persiste à affirmer l’innocence totale de son client. Sarkozy a immédiatement annoncé son intention de se pourvoir en cassation, dans l’espoir d’obtenir un dénouement judiciaire plus favorable.
France : Les dessous de l’affaire « Bygmalion »
Les investigations sur cette affaire ont mis en lumière un système de double facturation élaboré pour dissimuler le dépassement considérable du plafond des dépenses électorales. Sous couvert de conventions fictives, une part substantielle des coûts des meetings de campagne de Nicolas Sarkozy était attribuée à l’UMP. Les dépenses de sa campagne ont ainsi explosé, atteignant près de 43 millions d’euros, alors que le plafond légal était fixé à 22,5 millions d’euros.
Multiples ennuis judiciaires pour Nicolas Sarkozy
Cette condamnation vient s’ajouter à une série d’autres affaires judiciaires pour l’ancien président. En mai dernier, il a été condamné en appel dans l’affaire des écoutes à trois ans d’emprisonnement, dont un ferme, et a également interjeté appel. De plus, il devra comparaître en 2025 pour des soupçons de financement libyen lors de sa campagne présidentielle de 2007. En outre, il a été mis en examen début octobre dans le volet de cette affaire concernant la rétractation de l’intermédiaire Ziad Takieddine.