Les relations entre l’Algérie et la France pourraient connaître une évolution significative avec une possible rencontre entre les présidents Abdelmadjid Tebboune et Emmanuel Macron au sommet du G20, prévu en Afrique du Sud les 22 et 23 novembre 2025. Une telle réunion, sur un terrain neutre à Johannesburg, est vue comme une chance unique pour revitaliser les discussions bilatérales après une période de tensions.
Libération de Boualem Sansal : Un signal de rapprochement
La libération de l’écrivain Boualem Sansal, une décision attribuée à une médiation allemande et ordonnée par le président algérien Tebboune, pourrait jouer un rôle clé pour calmer les relations bilatérales. Emmanuel Macron a reconnu ce geste positif, soulignant son désir de poursuivre un dialogue constructif. Ce type de geste s’inscrit dans les efforts de réconciliation entre les deux pays, dont les relations ont longtemps été marquées par une histoire complexe et des différends.
Enjeux sécuritaires et économiques : Un dialogue crucial
Durant cette rencontre au sommet, plusieurs thèmes clés pourraient être abordés. La France souhaite renforcer sa collaboration sécuritaire avec l’Algérie, principalement dans la lutte anti-terroriste au Sahel et la gestion des flux migratoires. Par ailleurs, l’Algérie, de par ses ressources énergétiques, représente pour la France un partenaire stratégique dans le cadre de la transition énergétique mondiale et des réponses à apporter face aux défis climatiques.
Perspectives d’une nouvelle ère de coopération
Au-delà des dimensions sécuritaires et économiques, ce rendez-vous représente aussi un désir partagé de dépasser les tensions passées et d’instaurer une coopération renouvelée. Pour la France, il s’agit de renouveler ses liens avec un acteur majeur du Maghreb, alors que l’Algérie souhaite rétablir une relation de confiance tout en affirmant sa souveraineté. Cette rencontre à Johannesburg pourrait ainsi initier une nouvelle ère de collaboration entre ces nations.