La JS Kabylie est confrontée à une crise majeure alors que la FIFA impose le versement de 10 milliards de centimes à l’ex-joueur Semir Smajlagic, licencié de manière contestée. Une affaire révélatrice des défis internes du club.
La JS Kabylie, club emblématique du football algérien, traverse une période difficile avec une crise inattendue. Le scandale a éclaté il y a quelques mois lorsque l’entraîneur Youcef Bouzidi a licencié l’avant-centre bosnien, Semir Smajlagic, de manière inhabituelle. La justification avancée était la difficulté de communication en raison de la barrière de la langue, le coach ne maîtrisant pas l’anglais.
Loin de se résigner, Smajlagic a porté plainte devant la FIFA, contestant la légitimité de son licenciement. Récemment, la FIFA a rendu son verdict, obligeant la JS Kabylie à indemniser immédiatement le joueur bosnien en lui versant la somme colossale de 10 milliards de centimes, équivalant à la totalité des salaires restants sur son contrat, soit environ 680 000 euros.
Cette affaire jette une lumière crue sur les défis de communication et de gestion interne au sein de la JSK, mettant également une pression financière significative sur le club algérien. Actuellement à la 14ème place du classement du championnat algérien, la JS Kabylie doit faire face à des enjeux cruciaux qui vont au-delà du terrain de jeu.