Mahrez, Bennacer, Aouar… L’Algérie dégaine ses stars avant la tempête
À quelques jours d’une trêve internationale cruciale, l’Algérie frappe fort. Le sélectionneur Vladimir Petkovic vient de lever le voile sur sa liste pour les deux dernières confrontations de la saison : le Rwanda le 5 juin, puis la Suède le 10. Et si aucun nom ne surprend réellement, la tension monte. Car ces deux matchs vont peser lourd, très lourd, avant le grand rendez-vous mondial.
Un groupe sans surprise… mais au cœur des attentes
Pas de révolution, mais une confirmation : Petkovic fait confiance à ses cadres. Riyad Mahrez, toujours pilier de l’attaque, répond présent. À ses côtés, Houssem Aouar, Ismaël Bennacer et Youcef Atal complètent une ossature solide, expérimentée, attendue.
Mais derrière cette liste « logique », une question plane : le sélectionneur suisse saura-t-il transformer cette équipe talentueuse en machine de guerre ? Car le groupe, certes en tête des qualifications pour la CAN, n’a pas encore pleinement convaincu sur la durée.
Deux matchs, deux tests : Petkovic sous pression
Face au Rwanda puis à la Suède, l’enjeu dépasse le simple cadre amical. Il s’agit de créer une dynamique, d’imposer une identité, de gommer les doutes. Et surtout, de convaincre un public algérien toujours plus exigeant. Ces deux confrontations sont les dernières avant la Coupe du Monde des Clubs : une répétition générale où chaque erreur sera scrutée, chaque performance disséquée. Un faux pas, et la pression pourrait exploser autour de Petkovic.
Tous les regards tournés vers l’Algérie
Alors que la France vivra son final four en Ligue des Nations, l’Algérie joue sa crédibilité. Les supporters veulent des signes forts. Ils veulent voir du jeu, des buts, de la cohésion. Pas juste des noms alignés sur une feuille de match. Les deux prochaines semaines seront décisives. Et si Mahrez, Bennacer ou Aouar ne brillent pas, les critiques pleuvront. Car en Algérie, l’attente est immense… et la tolérance à l’échec, quasi nulle.