Découvrez les vérités étonnantes de Karim Ziani, légendaire milieu de terrain de l’équipe nationale algérienne, sur le choix du Stade Mustapha Tchaker (Blida) au lieu du Stade 5 Juillet 1962. Les raisons vont au-delà de la superstition et plongent dans la pression intense des supporters.
Stade Mustapha Tchaker : Le bastion de succès pour l’Équipe Nationale algérienne
Pendant des années, le Stade Mustapha Tchaker à Blida a été le théâtre de succès mémorables pour l’équipe nationale algérienne. Karim Ziani, figure emblématique du milieu de terrain, partage les raisons derrière le choix de ce stade pour les matchs importants, malgré la disponibilité du Stade 5 Juillet 1962 à Alger.
Des références historiques à Blida
Le Stade Mustapha Tchaker a accueilli des matchs référence de l’équipe nationale, notamment le mémorable succès 3-1 contre l’Égypte, double championne d’Afrique en titre, en 2009, et le match de qualification pour la Coupe du Monde 2014 contre le Burkina Faso. Pendant 21 ans, il a été la citadelle imprenable des Guerriers du Désert, avec un bilan impressionnant de 44 matchs, 36 victoires, 7 nuls et 1 revers, avant que le Cameroun ne trouve la faille en 2022.
La pression intense des supporters algériens
Karim Ziani, ayant porté le maillot de l’équipe algérienne pendant plus de 8 ans, révèle l’influence déterminante de la pression des supporters dans le choix du lieu des matchs. Il explique que les supporters algériens sont exigeants, surtout à Alger, où ils réclament du beau jeu, des attaques constantes, et des buts. Cependant, dans d’autres régions comme Blida, où les occasions sont rares, les supporters sont déjà satisfaits de la simple présence de l’équipe nationale.
Karim Ziani explique : Blida, un choix stratégique pour éviter la pression d’Alger
Karim Ziani explique que le choix de Blida s’explique par la moindre pression ressentie par l’équipe nationale. Alors que le Stade 5 Juillet à Alger est réputé pour son atmosphère intense, jouer à Blida permettait à l’équipe de se libérer davantage. Même Djamel Belmadi, l’actuel sélectionneur, a disputé seulement trois matchs là-bas, tous couronnés de succès, soulignant ainsi l’impact stratégique de ce choix sur les performances de l’équipe nationale algérienne.