A l’occasion d’un hommage rendu, à Paris, à la militante et avocate, Gisèle Halimi, le mercredi 8 mars, le président français, Emmanuel Macron a reconnu les tortures dont a été victime Djamila Boupacha de la part de l’armée coloniale française.
En effet, Emmanuel Macron a mis en exergue l’engagement de l’avocate, Gisèle Halimi, en faveur des combattants algériens, en l’occurrence sa défense de la militante Djamila Boupacha, condamnée à mort en 1960. « L’humiliation, la torture et le viol l’avaient accablée (en parlant de Djamila Boupacha) et que c’est grâce à l’intervention de Gisèle Halimi, qu’elle avait été transférée en France, avant d’être graciée après les accords d’Evian, en 1962 », a ajouté le président français. Il sied de noter qu’aux côtés de Simone de Beauvoir, Gisèle Halimi avait réussi à médiatiser l’affaire en révélant au grand jour les méthodes de l’armée française au moment de la guerre d’Algérie.
Pour rappel, Djamila Boupacha avait été accusée de tentative d’assassinat. Et ce, pour avoir déposé une bombe dans un café à Alger. Elle avait reconnu les faits sous la torture et le viol des soldats français. Aussi, faut-il le notifier, Emmanuel Macron avait reconnu, il y a quelques mois, la responsabilité de l’armée coloniale française dans l’assassinat de l’avocat, Ali Boumendjel, ainsi que dans la disparition du mathématicien et militant de la cause algérienne, Maurice Audin.