Alors que l’endettement atteint des niveaux critiques en Afrique du Nord, l’Algérie se distingue par une dette extérieure quasi inexistante, garantissant ainsi sa souveraineté économique.
Une dette africaine en forte augmentation
La dette publique du continent africain a explosé ces quinze dernières années, atteignant 1 800 milliards de dollars en 2022. Ce fardeau économique pèse particulièrement sur certaines nations, dont l’Égypte (103,75 milliards de dollars), le Maroc (45,65 milliards) et la Tunisie (27,08 milliards). L’accumulation de ces dettes résulte de crises économiques successives, notamment la crise financière de 2008 et la pandémie de Covid-19, qui ont contraint plusieurs pays à s’endetter massivement pour faire face aux ralentissements économiques.
Face à cette situation, certains États, comme le Ghana et la Zambie, se retrouvent en défaut de paiement, tandis que d’autres, comme le Malawi et le Tchad, doivent recourir à l’aide du FMI, avec des politiques d’austérité imposées.
L’Algérie, un modèle de résilience économique
Contrairement à ses voisins maghrébins, l’Algérie affiche une dette extérieure insignifiante, lui permettant d’échapper à la pression des bailleurs internationaux. Cette gestion prudente de ses finances lui confère plusieurs avantages : une liberté budgétaire pour financer ses projets, une indépendance politique à l’abri des ingérences économiques, et la capacité d’investir dans des secteurs clés comme l’éducation, la santé et les infrastructures.
Grâce à cette souveraineté économique, l’Algérie demeure l’un des rares pays africains à ne pas être acculé par la dette, lui assurant une stabilité macroéconomique durable face aux turbulences financières mondiales.