La Télévision algérienne a annoncé, ce dimanche 5 octobre, le décès d’Ahmed Taleb Ibrahimi à l’âge de 93 ans. Né le 5 janvier 1932 à Sétif, il a occupé divers rôles ministériels sous les présidences de Houari Boumédiène et Chadli Bendjedid avant de passer à l’opposition durant le mandat d’Abdelaziz Bouteflika. Fils de Mohamed Bachir El Ibrahimi, un des fondateurs de l’association des oulémas musulmans, son implication dans la vie politique a marqué l’histoire de l’Algérie.
Carrière ministérielle sous Boumédiène et Chadli
Son parcours ministériel débute sous Boumédiène où il est ministre de l’Éducation nationale de juillet 1965 à juillet 1970. Plus tard, il assume les fonctions de ministre de l’Information et de la Culture de 1970 à 1977, puis poursuit son service en tant que ministre auprès de la présidence de la République jusqu’en 1982. Sous la présidence de Chadli Bendjedid, Taleb Ibrahimi est nommé ministre des Affaires étrangères du 8 mai 1982 au 9 novembre 1988.
Engagement et candidatures politiques
Militant de la cause nationale, Ahmed Taleb Ibrahimi a été emprisonné en France pendant quatre ans et demi, de 1957 à 1961, pour son engagement au sein de la Fédération de France du FLN. Plus tard, en 1999, il s’est présenté à l’élection présidentielle, mais a choisi de se retirer en compagnie d’autres candidats à la veille du scrutin.