Une passagère décède à bord d’un vol Royal Air Maroc. La famille accuse la compagnie d’inaction et de négligence. Une plainte est déposée à Paris. Voici les détails glaçants.
Elle meurt à bord, Royal Air Maroc reste passive : un vol ordinaire vire au cauchemar
La scène s’est déroulée à plus de 10 000 mètres d’altitude. Marie-Thérèse Diop, 68 ans, s’éteint lentement sous les yeux de l’équipage de Royal Air Maroc. Sa famille dénonce aujourd’hui une « négligence inacceptable » et une « indifférence glaçante ». En ligne de mire : la gestion d’urgence médicale de la compagnie, aujourd’hui sous le feu des projecteurs judiciaires et médiatiques.
Une détresse visible… mais ignorée ?
Le drame commence bien avant le décollage. Fatiguée, vacillante, le regard vide : Marie-Thérèse Diop montre des signes évidents de faiblesse. Pourtant, aucun personnel de Royal Air Maroc ne semble alerter ou intervenir. « Elle ne tenait même pas sa valise. Et pourtant, on l’a laissée embarquer comme si de rien n’était », rapporte un témoin. Peu après le décollage, elle reste immobile, les yeux clos. Un passager inquiet alerte l’équipage. Réponse ? Un simple contrôle de saturation en oxygène. Verdict : « tout va bien ». Il faut noter que 7 passagers sur 10 disent ne pas faire confiance aux compagnies aériennes pour gérer une urgence médicale (sondage IFOP 2024).
Une intervention trop tardive, une mort évitable ?
Ce n’est qu’après de longues minutes d’inaction qu’un médecin à bord constate l’inévitable : Marie-Thérèse Diop est morte. Sa fille, effondrée, porte plainte à Paris. « Ils ont ignoré chaque signal d’alerte. Ma mère aurait pu être sauvée », affirme-t-elle. Royal Air Maroc, elle, se défend : tout aurait été fait « selon les procédures ». Mais pour la famille, ces « procédures » ont coûté la vie d’une mère, d’une grand-mère, d’une femme.
Accusations de discrimination : le malaise s’amplifie
L’affaire ne s’arrête pas là. Plusieurs témoignages accusent Royal Air Maroc de traitements différenciés envers les passagers noirs. Certains évoquent un service « méprisant », d’autres parlent même de « négligence ciblée ». « Quand on est noir, on a droit à moins d’attention. Ce n’est pas une impression, c’est un constat », déclare un habitué de la ligne Casablanca-Dakar.