L’Algérie a officiellement confirmé son adhésion à la première convention internationale destinée à combattre la cybercriminalité lors d’une cérémonie à Hanoï, capitale du Vietnam. Cet engagement, soutenu par les Nations unies, est une avancée clé dans la lutte mondiale contre les menaces numériques. L’Algérie signe une convention internationale majeure contre la cybercriminalité, ouvrant des perspectives de coopération accrue.
Le rôle central de l’Algérie dans les négociations
La convention, signée par 64 pays et instances régionales, représente le premier cadre juridique international pour coordonner les efforts contre les actes malveillants en ligne. Cette convention vise à harmoniser les lois nationales, à renforcer la coopération judiciaire mondiale, et à améliorer le partage d’informations entre les États participants. Dès le début du processus en mai 2021, l’Algérie s’est imposée comme un acteur clef du projet. Elle a dirigé le comité spécialisé dans la rédaction du texte et a mené à bien les négociations diplomatiques qui ont permis son adoption lors de la 79e session de l’Assemblée générale des Nations unies en décembre 2024.
Le texte a été applaudi pour son juste équilibre entre sécurité numérique et protection des droits individuels. Lors de la cérémonie, Lounes Magramane, secrétaire général du ministère des Affaires étrangères, a signé l’accord au nom de l’État algérien, en présence du président vietnamien et du secrétaire général de l’ONU.
Impact sur la politique de cybersécurité algérienne
La signature de cet accord s’inscrit dans une stratégie nationale visant à renforcer la cybersécurité, face à l’intensification des cybermenaces contre les infrastructures critiques, les institutions et les citoyens en Algérie. Cet engagement international prépare également un alignement législatif et une coopération judiciaire plus forte avec d’autres nations. En devenant signataire, l’Algérie accède à des ressources pour l’entraide technique, le partage de meilleures pratiques et des formations spécialisées en cybersécurité. De plus, l’accord prévoit l’établissement d’un réseau international disponible 24h/24 pour gérer efficacement les demandes urgentes liées aux cyberattaques.

