Face à une explosion de cyberattaques, l’Algérie passe à l’offensive et scelle un partenariat stratégique avec la Russie pour muscler sa cybersécurité. Une alliance qui fait déjà grincer des dents. Les détails !
Cyberattaques massive : l’Algérie lève le bouclier russe
C’est un chiffre qui fait froid dans le dos : plus de 70 millions de cyberattaques ont visé l’Algérie. En cause ? L’essor du télétravail, la digitalisation accélérée… et un manque criant de protection face à des hackers de plus en plus sophistiqués.
Mais cette fois, Alger ne veut plus subir. Le 25 mai, Proxylan SPA – filiale du CERIST – a signé un accord explosif avec l’entreprise russe Positive Technologies, un géant de la cybersécurité. Objectif : construire un véritable mur numérique autour des infrastructures algériennes. Et le message est clair : fini la dépendance, place à une cybersouveraineté assumée.
Algérie-Russie : une alliance technologique qui bouscule les équilibres
Ce partenariat n’est pas anodin. Il s’inscrit dans la continuité des accords stratégiques scellés en 2023 entre les présidents Tebboune et Poutine. Et il va bien au-delà d’un simple transfert de compétences. Recherche conjointe, solutions locales, formation de talents algériens, déploiement dans des secteurs critiques (bancaire, services publics, villes intelligentes)… tout est prévu pour ancrer l’Algérie dans l’ère numérique tout en réduisant sa vulnérabilité. Mais ce rapprochement avec Moscou pourrait aussi rebattre les cartes géopolitiques dans la région. Car pendant que certains cherchent à surveiller, d’autres choisissent d’agir. Et Alger semble avoir fait son choix.
Une urgence nationale : défendre l’Algérie numérique avant qu’il ne soit trop tard
Avec l’explosion des connexions en ligne, l’Algérie est devenue une cible de choix. Institutions, banques, entreprises, hôpitaux : personne n’est épargné. Et face à des menaces en constante mutation, le temps presse. Ce partenariat avec Positive Technologies marque un tournant décisif. L’Algérie veut désormais anticiper, innover, protéger contre les cyberattaques. Elle veut former ses propres experts, concevoir ses propres solutions, et surtout, ne plus dépendre des puissances étrangères pour sa sécurité numérique.