La Banque mondiale a récemment ajusté ses prévisions sur l’essor de l’économie algérienne, rehaussant ses attentes de croissance. D’après leur rapport pour la région MENAAP, l’économie algérienne devrait progresser de 3,8 % d’ici 2025, soit une révision à la hausse de 0,6 point par rapport à leurs estimations d’avril. Cette croissance est portée par une forte dynamique dans les secteurs autres que celui du pétrole, confirmant ainsi la transformation en cours de l’économie nationale.
Investissements et consommation, moteurs de la croissance
Aujourd’hui, l’économie algérienne démontre une accélération notable. Dès le premier trimestre 2025, le PIB a grimpé de 4,5 % par rapport à l’année précédente. Ce dynamisme est principalement dû à la résilience des secteurs non liés aux hydrocarbures, à une hausse spectaculaire des investissements estimée à +13,9 % sur une base annuelle, et à une reprise significative de la consommation des ménages. Ces facteurs ont compensé la baisse dans la production d’hydrocarbures, traditionnel pilier de l’économie algérienne.
Impact des réformes économiques et inclusion féminine
L’Algérie est saluée pour ses avancées concernant l’emploi féminin, étant comptée parmi les rares pays MENA à enregistrer des avancées significatives au cours des vingt-cinq dernières années. L’implication des femmes dans la main-d’œuvre est essentielle pour libérer le potentiel économique inexploité. D’ailleurs, entre 2000 et 2017, le taux de participation des Algériennes au marché du travail a plus que doublé. En parallèle, la Banque mondiale et le FMI soulignent la robustesse du développement économique de l’Algérie, malgré un contexte international fluctuant.
Prerequin pour un avenir prospère, l’Algérie continue de mettre l’accent sur la diversification économique et la modernisation du secteur financier sous l’impulsion du gouvernement. Dans un climat d’amélioration du pouvoir d’achat et de maîtrise de l’inflation, tous les signes pointent vers une stabilité accrue et l’émergence d’un modèle de développement plus inclusif et moins dépendant des hydrocarbures.