Face aux tensions France-Algérie, Dominique de Villepin plaide pour un retour au dialogue politique et une solution diplomatique, notamment dans l’affaire Boualem Sansal, qu’il espère voir résolue par une grâce présidentielle.
Un appel à la diplomatie et au dialogue politique
Dans un contexte tendu entre la France et l’Algérie, Dominique de Villepin, ancien Premier ministre français, plaide pour un réchauffement des relations diplomatiques. Contrairement aux approches agressives de certains partis politiques, de Villepin soutient que seules des solutions politiques peuvent résoudre la crise actuelle. Lors de son passage sur RFI et France 24 le mardi 8 juillet, il a réitéré sa position en faveur d’une approche pacifique.
Le cas de Boualem Sansal : un enjeu franco-algérien
Faisant référence à la situation de l’écrivain Boualem Sansal, actuellement détenu, de Villepin souligne l’importance de reconnaître les dimensions algéro-algérienne et franco-algérienne de cette affaire. Il rappelle que Sansal, avant d’acquérir la nationalité française accordée par Emmanuel Macron, a joué un rôle significatif dans les sphères économiques et industrielles algériennes. Pour Dominique de Villepin, la libération de Sansal passe par un dialogue constructif entre les présidents des deux nations, mettant de côté les barrières politiques et psychologiques qui entravent le processus.
L’espoir d’une résolution rapide avec la grâce présidentielle
Optimiste quant à une résolution rapide, de Villepin exprime sa confiance en une libération prochaine de Boualem Sansal. Il note que, passé le délai de recours prévu autour du 10 juillet, le président algérien pourrait exercer sa souveraineté en octroyant une grâce présidentielle. Pour sortir durablement de la crise, l’ancien diplomate appelle à renouer le dialogue avec le président Tebboune et à engager les autorités françaises au plus haut niveau, affirmant que seul un dénouement politique pourra être efficace.