Couple : Voici comment combiner les cultures algérienne et française pour assurer une pérennité ( Débat)

Vous le savez sans doute, dans un couple il existe toujours une diversité religieuse, et culturelle.  Aussi nous assistons de nos jours à une diversité liée au origines. Découvrez donc à travers cette éditons le débat sur cette question qui fait objet de réflexion . comment conjuguer les cultures algérienne et française pour que ça dure.

Et oui il y a bien des couples franco-algériens qui rencontrent des dilemmes comme celui de Sihem  » Au début, Sihem a refusé que sa fille mange du porc. Non par conviction religieuse, elle ne croit pas. Plutôt par fidélité à sa culture algérienne… Mais son mari, athée, originaire du sud de la France, a un faible pour la charcuterie. Elle a donc toléré le saucisson dans le réfrigérateur. Et puis, un jour, Sihem a fait un pas supplémentaire. » 

A en croire certain « Dans un couple non mixte, il y a des consensus qu’on ne discute pas, sur le rôle de chacun par exemple, explique la sociologue Beate Collet, spécialiste de la mixité conjugale . Au contraire, dans un couple mixte, il n’y a pas de cadre fixe, tout peut être discuté : la langue, les valeurs, les pratiques religieuses, alimentaires… » 

Méfiance envers l’islam, il faut également souligné que les stéréotypes risquent de peser sur le conjoint « exilé »« Dès le départ, malgré eux, les couples franco-algériens renferment des inégalités fortes », souligne Beate Collet.  sans doute Un défi à surmonter : « On ne peut vivre une histoire d’amour et réaliser un projet familial en restant dans ce schéma. Les couples cherchent donc des solutions pour rendre vivables ces inégalités. » Par compte il faut noter que plusieurs scénario sont possible « Dans le cas d’un conjoint algérien dans un couple mixte en France, cela peut passer par un changement de nom, le fait d’être très proche de la belle- famille, de prendre l’apéro comme tout le monde, explique Beate Collet. En clair, il s’agit de tout faire pour effacer les marqueurs algériens. »

 Il faut une spiritualité commune !

Agnès, 42 ans, et Djamel, 45 ans, ont opté pour un compromis. En effet, en 2020, la cérémonie de leur mariage a pris la forme d’un « tressage » entre les traditions catholique et islamique, dit joliment Agnès. Dans une église d’Île-de-France, un prêtre a célébré la messe au côté d’un représentant du culte musulman. « J’aime l’idée d’inventer une spiritualité commune », souligne Agnès. Plus pratiquante que son époux, elle se rend à la messe presque chaque dimanche. Il l’accompagne. « Je ne chante pas car je ne suis pas catholique et je prie en arabe dans ma tête, explique Djamel. Mais par le simple fait d’être là, je participe. » Agnès, elle, le suit pendant le Ramadan en témoignant d’une « attention accrue envers les plus vulnérables ».

Mariés depuis 2018, Rachid, 43 ans, et Richard, 70 ans, ont également dépassé l’aspect religieux. Le dévouement de Rachid pour les anciens, héritage de sa culture algérienne, a incité le second à faire venir vivre sa propre mère à deux pas du domicile du couple, à Strasbourg, pour s’en occuper au quotidien. Notons que des proches ont même tenté de le dissuader. « Je n’aurais pas pu le faire si Rachid ne m’avait pas soutenu »,indique Richard.

Rachid, lui, sait gré à son époux de lui avoir transmis son rapport au temps. « Ce sens de l’organisation et de l’anticipation m’a donné une base de vie solide, explique-t-il. Je ne les avais pas, car en Algérie on intègre l’imprévu. »

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