L’Alger rejette les menaces françaises et annonce une réponse immédiate à toute restriction imposée par Paris sur la mobilité des Algériens.
Un bras de fer politique entre Alger et Paris
Les tensions entre la France et l’Algérie s’intensifient après l’exigence de François Bayrou de revoir les accords de 1968 sous six semaines. Face à cette injonction, la capitale dz a déclaré qu’il appliquerait une réciprocité « stricte et immédiate » à toute mesure restrictive sur la circulation des personnes. La crise trouve son origine dans plusieurs différends, dont la gestion de l’immigration et la reconnaissance par la France de la souveraineté marocaine sur le Sahara occidental.

Une rupture en perspective ?
Le gouvernement dz estime que la France instrumentalise des faits divers pour justifier un durcissement de sa politique migratoire. Des figures politiques françaises, notamment du Rassemblement National, exploitent cette crise à des fins électoralistes, aggravant le climat entre les deux pays. La capitale dz met en garde contre toute remise en cause des accords bilatéraux, affirmant qu’une telle décision entraînerait des répercussions sur d’autres protocoles diplomatiques. Dans ce contexte de crispation, l’absence de réaction d’Emmanuel Macron ne fait qu’alimenter les spéculations sur une possible rupture des relations entre les deux nations.